domingo, 13 de enero de 2008

Sarko vs Truman






Mes chers amis (comme dirait mon patient),


Votre Freudinette ne sait par quel bout entamer ce post, elle ne sait comment justifier son absence blogueuse de presque trois mois.
Évidemment, j'ai une excuse toute trouvée, mais trop évidente sans doute pour valoir la peine : l'hyperactivité de mon sautillant et omniprésent patient. Si je choisissais la solution de facilité, je la brandirais pour expliquer pourquoi je me suis momentanément retirée des affaires.
Effarée par l'agenda sarkozyen, j'ai eu peur de laisser ma peau dans cette course effrenée à côté de laquelle les pérégrinations de Yasmina Reza font figure de rigolade, de chill out.
Pendant cette absence, nombreux sont les posts que j'aurais pu écrire : "Nicolas et l'ADN", "Nicolas et les hôtesses de l'air espagnoles", "Nicolas et Kadahki = business plan", etc ... mais il n'est jamais trop tard. Après tout, une psy analyse ses patients à travers leurs circonstances et rien ne me dit que je n'aurai pas l'occasion de me pencher à nouveau sur les évènements des mois derniers.


Certains de vous ont peut-être pensé que le faible nombre de commentaires m'avait conduite à négliger mes activités bénévoles. Il y a un peu de ça. Car si j'ai pu compter sur le soutien inconditionnel des francophones vivant en Espagne, je me suis en revanche heurtée contre le ras-le-bol du Sarkozy des lecteurs français qui m'ont confessé que l'omniprésence de mon patient les gonflait tellement qu'ils en tournaient le dos à la Freudinette, effets secondaires des indigestions obligeant.


Mais tout cela, c'est avant le scoop du mois de décembre, c'était valable pour le Sarko avant Bruni.
Depuis l'incroyable histoire d'amour vécue soi-disant en toute transparence (que ceux qui confondent transparence et exhibitionnisme ne lancent pas la première pierre), le vent semble avoir tourné et les lecteurs et lectrices vivant en France demandent par mail l'avis de la Kankan.
Laquelle est - osons lui lancer des fleurs - un brin visionnaire puisqu'elle avait pressenti il y a quelques mois que la vie du président de la République allait faire foisonner le négoce des racontars et rejoindre davantage la ligne éditoriale de Voici que les rangs académiques de Sciences Po Paris ...
Sincèrement, qui ne se serait pas pété de rire il y a 2 mois à l'idée du couple Carla/Nicolas ? Et pourquoi pas Balladur/Catherine Ringer pendant que vous y êtes ?


Catherine Ringer for ever, in memoriam Fred Chichin, je fais partie de ces drôles de gens qui pensent que la Ringer est un peu plus intéressante comme chanteuse que miss Bruni. Oui, je sais, je suis un cas mal barré.
Hommage aux Rita Misouko mis à part, je ne veux pas vous abattre aujourd'hui, date de ma remise sur les pieds de blogspot, avec de très longs discours, ni en rajouter aux torrents d'encre (réels ou virtuels) qui ont été déversé sur les amours publiques, voire impudiques, de notre président et de sa dame de coeur en Égypte et en Jordanie.
Dire que the Sarkozy life s'est converti en reality show est désormais un lieu commun et j'imagine que vous attendez de ce blog qu'il s'écarte un tant soit peu des sentiers battus.
En espérant donc que la majorité d'entre vous ait vu "the Truman show" (dans le cas contraire, il n'est pas trop tard pour réparer cet oubli), je vais vous laisser sur une simple phrase :
"La différence entre Sarkozy et Truman, c'est que Truman ne savait pas qu'il était filmé".
À bientôt.