miércoles, 26 de septiembre de 2007

Nicolas et le choix judicieux des tee-shirts



Finalement votre Freudinette Lakankan avait raison lorsqu'en août dernier, elle commençait à suggérer à son patient préféré de cacher son torse en utilisant les tee-shirts adéquats, mais elle constate une fois de plus que, faisant fi de ses judicieux conseils textiles, Nicolas n'en fait qu'a sa tête et se livre en patûre aux interprétations les plus élementaires.
Car dès la première moitié du premier cours de psychologie par correspondance (comme vous vous en rappelerez, ce sont les cours que j'ai brillamment suivis), j'aurais pu vous dire que le choix du vêtement avec lequel Nicolas s'est exhibé il y a deux jours à NYC, demandant à ses responsables d'image de le prendre en flagrant délit de jogging, est un lapsus de base.
Notre président ne peut plus le cacher : son rêve, c'est d'être le grand flic du monde, un membre du Police Department de NYC, mais à l'échelle planétaire. En ce qui concerne l'appréciation de la styliste en herbe que je suis, que dire à part que mon patient n'en est pas à une faute de mauvais goût près ? Au fond, rompre les moules est sa marque corporative et plus il prend de la distance d'avec le classique modèle français pour se rapprocher de la politique spectacle d'Outre-Atlantique, mieux il se porte.
Au fait, ses mollets musclés sont-ils réels ou sont-ils dûs à un nouveau miracle de Photshop ? Monsieur se donne en spectacle ? Il lui faudra en supporter les effets secondaires, à savoir qu'on l'examinera maintenant à la loupe sous toutes les coutures et qu'on l'analysera au travers des logotypes et autres messages qu'il affiche.
M'étonne davantage, en revanche, l'accoutrement de notre plus célèbre french doctor. D'abord, Bernard ne sait-il pas que le jogging peut être contre-indiqué à partir d'un certain âge ? Ensuite, que lui est-il arrivé pour qu'il change si brutalement de style ? On se souvient de lui en veste à carreaux dans le style intellectuel de gauche et maintenant on le récupère en plan gymnaste de droite ? Est-ce une vraie conversion ? A-t-il la foi hystérique des convaincus de la dernière heure ? Et enfin, ce tee-shirt qu'il arbore ... "Gare au gorille" ... attention ! voìlà le nouveau grand méchant qui arrive ! en annonçant la couleur. Et la couleur, c'est le blanc de la paix vaguement teinté de petits nuages de guerre. Comprenne qui pourra. On est moins là dans l'hommage à Brassens que dans l'avertissement à peine déguisé.
Enfin, quand on se dit que nous n'en sommes qu'à quelques mois de l'élection de Nicolas, on se demande le genre de perles que va nous réserver le quinquennat. L'album photos ne sera pas triste et votre Freudinette se focalise pour le moment sur les tee-shirts et les dénudés partiels de son patient, collectionnant des vignettes qui répondent à la formule "choc des photos et photos de choc".
Ne manque plus pour compléter la photo d'aujourd'hui que Bush ne courre derrière eux déguisé en CRS, en les menaçant d'un karcher pour qu'ils tiennent le rythme.
Gare aux gorilles !! L'être humain et le gorille auront environ 98% de gènes en commun. Reste à identifier les 2% qui les différencient.
Vous vous imaginez un ministre gorille faire du jogging avec un tee-shirt "gare à l'humain" ?
Et bien que les tee-shirts de nos deux modèles d'aujourd'hui se passent de commentaires, j'attends les vôtres !

domingo, 16 de septiembre de 2007

Nicolas et ses nouveaux copains




Votre Freudinette n'a pas vraiment donné dans le mille - mea culpa - lorsque, dans un post antérieur, elle a déconseillé à son patient number one d'arborer un tee-shirt frappé du visage d'Hugo Chávez - le président du Vénézuéla, autre cas d'étude qui donnerait du fil à retordre à plus d'un psy - pour se rendre en visite chez mister (beat around the) Bush. En fait, il semblerait que Nicolas soit à deux doigts de se faire très copain d'Hugo, et ce, bien sûr, pour la bonne cause : la libération totale ou partielle des otages colombiens, entre lesquels figurent la célèbrissime Ingrid Betancourt.
Une fois de plus, j'aurais pu intituler ce post d'une autre façon : "Nico, Hugo et Evo" par exemple, ce qui a des échos de rétroporno tourné dans les années 70 dans une chambre de bonne du quartier latin avec trois réfugiés politiques : un russe, un argentin et un chilien.
Mais en l'occurence, dans le feuilleton qui nous intéresse, les protagonistes sont respectivement français (d'origine hongroise), vénézuélien et bolivien et il ne s'agit pas d'un porno, mais plutôt d'un film d'aventures à l'issue incertaine et sans doute moins manichéen que les block busters américains, vu que l'axe du Mal y croise celui du Bien et vice-versa, ou plutôt qu'axes du Mal et du Bien s'unissent momentanément contre un vrai vrai vrai méchant. Une façon d'infirmer l'étrange formule de transitivité : "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Je développe.
Notre sympathique trio pourrait s'aventurer dans les méandres de la jungle colombienne afin de rencontrer le leader de la guérilla (le lien est en espagnol, je ne trouve rien à cette heure tardive du dimanche soir dans la presse française, faut-il croire que le cas intéresse davantage les espagnols que les français ?), Manuel Marulanda. Rencontrer, c'est-à-dire négocier-etc ..., le tout se faisant avec l'accord d'Álvaro Uribe, président colombien. Singulier trio que celui qui s'apprête à partir en expédition. Plutôt qu'à une Sainte Trinité où notre Nico ferait figure de Saint-Esprit, on pense d'emblée à un "duo plus un". Les deux révolutionnaires sud-américains du troisième millénaire, émules du Che et fans de Castro, sûrs de leurs convictions et capables de tenir tête aux États-Unis grâce aux ressources énergétiques de leurs pays - respectivement le pétrôle et le gaz - plus le très libéral européen. Qui y aurait pensé ?
Deux des ennemis de Bush plus le nouveau pote de Bush. Si la rencontre se fait, elle fera au président américain l'effet de plusieurs galettes piégées ... Sarkozy : la nouvelle égérie de l'axe du Mal ?
Reste à voir si nos trois hommes vont joindre le geste à l'intention. Le cas échéant, je dois donner quelques conseils vestimentaires à Nicolas. Comment doit-il s'habiller pour partir en bivouac avec Hugo, l'homme en rouge, celui qui adore arborer son béret et son uniforme révolutionnaires et la quincaillerie de décorations militaires dont il a dû s'attribuer une bonne partie dans une attaque de modestie et Evo qui s'est illustré par ses vestes de survêt et ses pulls à ramages ?
Nico doit-il y aller de sa saharienne ? Qu'il évite les bermudas qui ne l'avantagent pas et convertissent les mollets en cible privilégiée des moustiques avides de sang hongrois. Pantalon de treillis, Ok. Pantalon de treillis kaki, saharienne beige, béret vert pour être complémentaire (le rouge et le vert, claro) avec Hugo. Pas de cravate ni de costard croisé bleu marine, non !
Dernière chose : fais très attention Nicolas quand tu seras chez les colombiens. N'accepte aucun bonbon des inconnus. Ni même, pour ne pas dire surtout pas, de sucre blanc.
Nous suivrons l'affaire, bien entendu. Bonne semaine à tous.

jueves, 6 de septiembre de 2007

Nicolas et les films d'Almodóvar

SARKO PRODUCTIONS PRÉSENTENT ...

JEAN SARKOZY



dans le remake français de






Chaque semaine qui passe, chaque jour peut-être, me confirme que j'ai raison quand j'affirme que Nicolas est un sujet d'étude infini, qu'il se décline sur tous les modes, toutes les thématiques.


S'attaquer au cas Nicolas c'est entrer presque à son insu dans l'0céan de la psychologie appliquée. Appliquée à quoi ? Aujourd'hui, par exemple, aux films d'Almodóvar. Pourquoi ?
Parce qu'il semblerait que l'un des fils de mon patient lui donne du fil à retordre. Jean Sarkozy, clone de son père mais en version tignasse blonde aux réminiscences hppies/UMP (cherchez le paradoxe) doit effectivement comparaître devant le tribunal correctionnel mardi prochain pour une histoire pas trop glorieuse.

Petits incidents de la route, aléas de la circulation urbaine : on se sent jeune et beau en scooter, on fait connaissance un peu brutalement avec le pare-choc arrière d'une voiture hors des lois rigides du protocole, on fait un geste bizarre avec les doigts à l'automobiliste et on se tire vite fait, parce que l'on a plein de trucs à faire.

Le tout se passe dans Paris intra-muros, c'est un détail insignifiant, qui prendrait une autre dimension s'il se déplaçait de quelques kilomètres, vers le nord-est par exemple, se convertissant alors en un acte de délinquance, encore une exaction de cette putain de racaille. Hors des frontières de la capitale, cet acte mériterait sans doute une correction avec passage immédiat du dangereux malfaiteur sous le jet tonique et rafraîchissant du karcher.

J'aurais pu intituler ce billet "Nicolas et les fils à Papa", mais il me semble que certains titres d'Almodóvar peuvent s'appliquer aux conflits internes qui travaillent mon patient en ces jours où son fiston fait un peu tâche sur l'agenda culturel hexagonal.
Que se dit Nicolas dans l'intimité du miroir :
"Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?".
Que pensent de l'épisode la mère de Jean et Cécilia ? Sont-elles des femmes au bord de la crise de nerfs ?
Jean Sarkozy va-t-il plaider irresponsable en révéant d'inquiétants détails sur la grande énigme des médias qu'est sa mère. "Tout sur sa mère" va donc être sa technique de défense ?
Mais enfin, il me semble que notre président/mon patient doit faire honneur à son rôle de père et communiquer de façon adéquate avec son fils.
Mon conseil de la semaine, c'est donc "Parle avec elle". Pardon, "parle avec lui" Car Jean est un mec. Mais bon, quand on fait allusion à un film d'Almodóvar, la confusion des genres est proche, les sexes ne sont pas ce qu'ils affichent à priori, les cheveux longs cachent des surprises et personne n'est à l'abri d'une opération un peu étrange ... Manquerait plus que Jean suive les traces de Miguel Bosé dans Talons aiguilles ...
Bon WE à tous.