domingo, 18 de enero de 2009

Nicolas et les oeuvres de Pal Sarkozy (1ère partie)



Après un an d'interruption de mes activités pour des raisons musculaires (voulant égaler la Ciconne en souplesse, j'ai suivi une intense formation de Pilates en powerpoint), Freudinette Lakankan aka myself reprend du service.
La raison de ce retour espéré par certain/es est toute simple : je suis toute perplexe à la vue des oeuvres en 3D ou presque d'un artiste octogénaire plein d'avenir : Pal Sarkozy - Pal/Secam ?
Oeuvres que le papa de Nicolas a présentées dans une expo intitulée Out of Mind. Ça ne s'invente pas. Et si ça n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Que le président ait une épouse chanteuse aphone, nous le savions. Nous lui découvrons maintenant un père peintre surréaliste dont les tableaux nous apparaissent plus tortueux que ceux de Dalí (mais beaucoup plus affreux).
L'étrange caractère de ces tableaux - dont je vous présente aujourd'hui une pièce emblématique - alliée au titre de l'expo semble projeter au grand jour ce qui se cache dans l'inconscient du père de mon patient préféré, vous pensez bien que je ne pouvais pas rater une occassion pareille pour faire mon come back.
Analysons l'image, analysons ce qui se trame hors du cerveau (conscient) de Pal.
Commençons par cet espèce de troisième oeil déplacé vers la droite, vers l'hémisphère droit cérébral de Nicolas.
Pour le commun des mortels, l'hémisphère droit est le siège de l'imagination et de l'abstraction. Il semble donc que dans son monde abstrait, Nicolas imagine des batailles (partie inférieure du tableau) se tramant dans sa poitrine.
Cette bataille, qui semble justifier l'existence du fils de l'artiste, a pour enjeu l'obtention de l'Élysée et elle se livre au milieu de portraits d'enfants (qui sont-ils ?) à la gauche desquels s'encadre, dans un médaillon, le visage orné d'un sourire forcé du triomphateur Nicolas.
Curieusement, l'intéressé signale ce troisième oeil en se/lui faisant un doigt d'honneur, comme s'il envoyait sa propre imagination aller se voir ailleurs. Ailleurs, mais où ? Sur son épaule gauche?
De l'épaule gauche du modèle, sort une espèce de Tour de Babel de Brueghel allongée et phallique, qui semble exalter sa propre virilité. Ceci nous donne une explication de la plus haute importance : Nicolas porte à gauche. Ça explique beaucoup de choses, dont le fait qu'il se soit attiré la sympathie de gens de gauche (Gluscksmann par exemple) ou ait recruté dans les rangs socialistes (Kouchner).
Que dire de sa gorge en feu ? C'est le chakra des émotions qui brûle ? A-t-il les cordes vocales irritées d'avoir voulu faire les choeurs sur le disque de Carla ?
J'ai un peu de mal à interpréter la mer qui s'étale entre sa cravate (portant elle aussi à gauche, décidemment ça devient un tic) et la bataille. Cette mer est-elle le symbole de la mère, absente sur le tableau mais très présente de la vie du président ? La mère se placerait-elle au-dessus des batailles ?
Ah, j'ai oublié de mentionner la légion d'Honneur que l'intéressé porte à l'oreille gauche, faisant de la décoration un accessoire sympa, presque punk. On se dit que, comme ça, même Joe Strummer aurait pu en porter une pour chanter "London Calling".
Et je termine par la fin, par ce qui saute aux yeux du prophane, à savoir l'air en pétard du modèle qui en train de l'ouvrir en adressant un geste peu aimable avec la main à l'auditoire.
Pas vraiment ce que l'on appelle un portrait flatteur, quoique ressemblant.
L'expo de PapaSarko est-elle au fond un sabotage déguisé en hommage ?
Quoiqu'il en soit, je crois qu'il vient de me tomber du ciel un nouveau patient en la personne de Pal. La semaine prochaine, j'analyserai une autre de ses inclassables oeuvres qui en dit long sur ce qu'il pense inconsciemment de Carla...

1 comentario:

Anónimo dijo...
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