domingo, 18 de enero de 2009

Nicolas et les oeuvres de Pal Sarkozy (1ère partie)



Après un an d'interruption de mes activités pour des raisons musculaires (voulant égaler la Ciconne en souplesse, j'ai suivi une intense formation de Pilates en powerpoint), Freudinette Lakankan aka myself reprend du service.
La raison de ce retour espéré par certain/es est toute simple : je suis toute perplexe à la vue des oeuvres en 3D ou presque d'un artiste octogénaire plein d'avenir : Pal Sarkozy - Pal/Secam ?
Oeuvres que le papa de Nicolas a présentées dans une expo intitulée Out of Mind. Ça ne s'invente pas. Et si ça n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Que le président ait une épouse chanteuse aphone, nous le savions. Nous lui découvrons maintenant un père peintre surréaliste dont les tableaux nous apparaissent plus tortueux que ceux de Dalí (mais beaucoup plus affreux).
L'étrange caractère de ces tableaux - dont je vous présente aujourd'hui une pièce emblématique - alliée au titre de l'expo semble projeter au grand jour ce qui se cache dans l'inconscient du père de mon patient préféré, vous pensez bien que je ne pouvais pas rater une occassion pareille pour faire mon come back.
Analysons l'image, analysons ce qui se trame hors du cerveau (conscient) de Pal.
Commençons par cet espèce de troisième oeil déplacé vers la droite, vers l'hémisphère droit cérébral de Nicolas.
Pour le commun des mortels, l'hémisphère droit est le siège de l'imagination et de l'abstraction. Il semble donc que dans son monde abstrait, Nicolas imagine des batailles (partie inférieure du tableau) se tramant dans sa poitrine.
Cette bataille, qui semble justifier l'existence du fils de l'artiste, a pour enjeu l'obtention de l'Élysée et elle se livre au milieu de portraits d'enfants (qui sont-ils ?) à la gauche desquels s'encadre, dans un médaillon, le visage orné d'un sourire forcé du triomphateur Nicolas.
Curieusement, l'intéressé signale ce troisième oeil en se/lui faisant un doigt d'honneur, comme s'il envoyait sa propre imagination aller se voir ailleurs. Ailleurs, mais où ? Sur son épaule gauche?
De l'épaule gauche du modèle, sort une espèce de Tour de Babel de Brueghel allongée et phallique, qui semble exalter sa propre virilité. Ceci nous donne une explication de la plus haute importance : Nicolas porte à gauche. Ça explique beaucoup de choses, dont le fait qu'il se soit attiré la sympathie de gens de gauche (Gluscksmann par exemple) ou ait recruté dans les rangs socialistes (Kouchner).
Que dire de sa gorge en feu ? C'est le chakra des émotions qui brûle ? A-t-il les cordes vocales irritées d'avoir voulu faire les choeurs sur le disque de Carla ?
J'ai un peu de mal à interpréter la mer qui s'étale entre sa cravate (portant elle aussi à gauche, décidemment ça devient un tic) et la bataille. Cette mer est-elle le symbole de la mère, absente sur le tableau mais très présente de la vie du président ? La mère se placerait-elle au-dessus des batailles ?
Ah, j'ai oublié de mentionner la légion d'Honneur que l'intéressé porte à l'oreille gauche, faisant de la décoration un accessoire sympa, presque punk. On se dit que, comme ça, même Joe Strummer aurait pu en porter une pour chanter "London Calling".
Et je termine par la fin, par ce qui saute aux yeux du prophane, à savoir l'air en pétard du modèle qui en train de l'ouvrir en adressant un geste peu aimable avec la main à l'auditoire.
Pas vraiment ce que l'on appelle un portrait flatteur, quoique ressemblant.
L'expo de PapaSarko est-elle au fond un sabotage déguisé en hommage ?
Quoiqu'il en soit, je crois qu'il vient de me tomber du ciel un nouveau patient en la personne de Pal. La semaine prochaine, j'analyserai une autre de ses inclassables oeuvres qui en dit long sur ce qu'il pense inconsciemment de Carla...

domingo, 13 de enero de 2008

Sarko vs Truman






Mes chers amis (comme dirait mon patient),


Votre Freudinette ne sait par quel bout entamer ce post, elle ne sait comment justifier son absence blogueuse de presque trois mois.
Évidemment, j'ai une excuse toute trouvée, mais trop évidente sans doute pour valoir la peine : l'hyperactivité de mon sautillant et omniprésent patient. Si je choisissais la solution de facilité, je la brandirais pour expliquer pourquoi je me suis momentanément retirée des affaires.
Effarée par l'agenda sarkozyen, j'ai eu peur de laisser ma peau dans cette course effrenée à côté de laquelle les pérégrinations de Yasmina Reza font figure de rigolade, de chill out.
Pendant cette absence, nombreux sont les posts que j'aurais pu écrire : "Nicolas et l'ADN", "Nicolas et les hôtesses de l'air espagnoles", "Nicolas et Kadahki = business plan", etc ... mais il n'est jamais trop tard. Après tout, une psy analyse ses patients à travers leurs circonstances et rien ne me dit que je n'aurai pas l'occasion de me pencher à nouveau sur les évènements des mois derniers.


Certains de vous ont peut-être pensé que le faible nombre de commentaires m'avait conduite à négliger mes activités bénévoles. Il y a un peu de ça. Car si j'ai pu compter sur le soutien inconditionnel des francophones vivant en Espagne, je me suis en revanche heurtée contre le ras-le-bol du Sarkozy des lecteurs français qui m'ont confessé que l'omniprésence de mon patient les gonflait tellement qu'ils en tournaient le dos à la Freudinette, effets secondaires des indigestions obligeant.


Mais tout cela, c'est avant le scoop du mois de décembre, c'était valable pour le Sarko avant Bruni.
Depuis l'incroyable histoire d'amour vécue soi-disant en toute transparence (que ceux qui confondent transparence et exhibitionnisme ne lancent pas la première pierre), le vent semble avoir tourné et les lecteurs et lectrices vivant en France demandent par mail l'avis de la Kankan.
Laquelle est - osons lui lancer des fleurs - un brin visionnaire puisqu'elle avait pressenti il y a quelques mois que la vie du président de la République allait faire foisonner le négoce des racontars et rejoindre davantage la ligne éditoriale de Voici que les rangs académiques de Sciences Po Paris ...
Sincèrement, qui ne se serait pas pété de rire il y a 2 mois à l'idée du couple Carla/Nicolas ? Et pourquoi pas Balladur/Catherine Ringer pendant que vous y êtes ?


Catherine Ringer for ever, in memoriam Fred Chichin, je fais partie de ces drôles de gens qui pensent que la Ringer est un peu plus intéressante comme chanteuse que miss Bruni. Oui, je sais, je suis un cas mal barré.
Hommage aux Rita Misouko mis à part, je ne veux pas vous abattre aujourd'hui, date de ma remise sur les pieds de blogspot, avec de très longs discours, ni en rajouter aux torrents d'encre (réels ou virtuels) qui ont été déversé sur les amours publiques, voire impudiques, de notre président et de sa dame de coeur en Égypte et en Jordanie.
Dire que the Sarkozy life s'est converti en reality show est désormais un lieu commun et j'imagine que vous attendez de ce blog qu'il s'écarte un tant soit peu des sentiers battus.
En espérant donc que la majorité d'entre vous ait vu "the Truman show" (dans le cas contraire, il n'est pas trop tard pour réparer cet oubli), je vais vous laisser sur une simple phrase :
"La différence entre Sarkozy et Truman, c'est que Truman ne savait pas qu'il était filmé".
À bientôt.

domingo, 21 de octubre de 2007

Nicolas sans Cécilia (mais avec des grèves)



Je voudrais tout d'abord m'excuser auprès de mes deux lecteurs trois quart de ce long silence que les concernés auront éventuellement pris pour une lâcheté de ma part, ou plus simplement pour une démission faisant fi d'une lettre recommandée avec accusé de réception.
"Les rats abandonnent le navire au moment critique", ont-ils peut-être pensé, déplorant - ou pas - que leur dévouée Freudinette Lakankan tourne le dos à l'étude de son sujet au moment où celui-ci commence à être dans la panade.
Et bien non, je suis toujours là et il est préférable d'imputer mon absence de trois dernières semaines à une période de réflexion au cours de laquelle je me suis dit qu'il fallait que je prenne des forces pour affronter les problèmes auxquels mon patient va devoir faire face dans les mois à venir.
Certes, j'ai omis d'écrire le post "Nicolas et la génétique" au sujet des tests ADN et je réparerai bientôt cet oubli, mais l'objet de ce post c'est bien entendu le faux scoop de jeudi dernier, à savoir l'annonce officielle d'un divorce annoncé et déjà exprimé sous forme d'absences répétées, l'absence de Cécilia dans les moments clés des mois dernier et dans des endroits aussi emblématiques que le bureau de vote au 2ème tour, les vacances aux States, la petite sauterie de remerciement en Bulgarie.
D'ailleurs aujourd'hui, plutôt que d'analyser Nicolas au travers des thématiques qu'il arbore (voir les post précédents), je ne peux que le voir qu'au travers de la nouvelle absente de sa vie. Bien que le couple battît des deux ailes depuis longtemps, le divorce va-t-il vraiment éprouver mon patient ?
Dans le monde occidental, le divorce est maintenant tellement banal qu'il devient presque un évènement biographique mineur et dans la plupart des cas, il constitue au moins pour l'un des conjoints un sacré soulagement, ce qui doit être le cas de Cécilia qui renonce au poste de 1ère dame, un poste pourtant pas mal en terme de ratio entre le prestige et les critères de sélection.
Prestige : optimum.
Critères de sélection : pas besoin de máster ni d'expérience professionnelle, s'être mariée avec un type ambitieux suffira.
Conditions économiques : à négocier. Mais sachez que vous bénéficierez d'un bon logement, que votre intendance sera fournie et que vous disposerez d'une voiture de fonction. Argent de poche en sus.
Vous connaissez beaucoup de chercheurs du CNRS qui bénéficient des mêmes conditions salariales ? Et bien pourtant, Cécilia ne veut pas de ce poste. Elle aura sans doute ses raisons. L'avons-nous mal comprise ? Est-il une héroïne post-romantique prête à lâcher une place enviable pour suivre un amant sans le sou ? Sans le sou ?! Parions quand même que Cécilia n'est pas stupide à ce point, comme le démontre sa trajectoire sentimentale jusqu'à présent.
Si Cécilia a décidé de mettre sa liberté au-dessus des bénéfices qu'elle pouvait tirer de sa position, c'est donc certainement qu'elle en avait ras-le-Prada de son chéri, lequel devient alors, en dépit de la politiquement mention "consentement mutuel", le dindon de la farce, le plus lésé des deux.
Les langues de la presse se délient ou presque (profitant de leur changement de muselière mensuel pour l'ouvrir un peu, histoire de se dégourdir les maxilaires) et aventurent que Nicolas a perdu sa meilleure collaboratrice, sa conseillère, son oreille en quelque sorte et qu'il risque de s'en sentir déstabilisé, un peu comme le motard qui se retrouve du jour au lendemain sur les routes avec le side-car vide à ses côtés.
Oui, pas impossible que mon patient en ait gros sur la patate, mais qu'est-ce qui le fait le plus souffrir ? L'amour ou l'amour-propre ?
Habituée à porter des sentences à l'emporte-pièce, je serais tentée de dire que la séparation le frappe dans son talon d'Achille : la mégalomanie. Car n'avait-il pas dit juste au moment de son élection : "Si vous avez aimé Jackie Kennedy, vous aimerez Cécilia Sarkozy ?".
Censé encenser son épouse, le mot n'avait-il pas au contraire énervé celle-ci ?
Car, quelle fut la caractéristique de Jackie hormis les tailleurs Chanel ?
Les cornes, bien sûr ! Jackie s'était marié avec un érotomane notoire ... alors, la comparaison était-elle heureuse ?
Et non, Nicolas ... Cécilia n'est pas Jackie et tu n'es pas John Fitzgerald. Nous ne sommes plus dans les années 60 et son respect des convenances.
Mais après tout, ton divorce peut jouer en ta faveur, à toi qui t'efforces de rompre tous les moules. Tu ouvres le chemin des présidents français qui divorcent pendant l'exercice de leurs fonctions. Et puis qui pourrait te reprocher quelque chose quand Mitterand a réussi à tenir sa fille secrète sous silence pendant tant d'années grâce à la collaboration désintéressée de la presse ?
Mon conseil donc : apprends de tes erreurs, comprends que les propos mégalomanes se retournent contre ceux qui les profèrent et si tu as besoin d'une conseillère qui connait quelques trucs de méditation, prends vite contact avec Freudinette Lakankan qui t'offira généreusement ses services.
Généreusement, oui. Pour peu que tu puisses me payer en liquide, je te ferai grâce de la TVA.
Si vous pouvez faire circuler l'info à l'intéresser, ne vous en privez surtout pas.
À très bientôt pour de nouvelles aventures ...

miércoles, 26 de septiembre de 2007

Nicolas et le choix judicieux des tee-shirts



Finalement votre Freudinette Lakankan avait raison lorsqu'en août dernier, elle commençait à suggérer à son patient préféré de cacher son torse en utilisant les tee-shirts adéquats, mais elle constate une fois de plus que, faisant fi de ses judicieux conseils textiles, Nicolas n'en fait qu'a sa tête et se livre en patûre aux interprétations les plus élementaires.
Car dès la première moitié du premier cours de psychologie par correspondance (comme vous vous en rappelerez, ce sont les cours que j'ai brillamment suivis), j'aurais pu vous dire que le choix du vêtement avec lequel Nicolas s'est exhibé il y a deux jours à NYC, demandant à ses responsables d'image de le prendre en flagrant délit de jogging, est un lapsus de base.
Notre président ne peut plus le cacher : son rêve, c'est d'être le grand flic du monde, un membre du Police Department de NYC, mais à l'échelle planétaire. En ce qui concerne l'appréciation de la styliste en herbe que je suis, que dire à part que mon patient n'en est pas à une faute de mauvais goût près ? Au fond, rompre les moules est sa marque corporative et plus il prend de la distance d'avec le classique modèle français pour se rapprocher de la politique spectacle d'Outre-Atlantique, mieux il se porte.
Au fait, ses mollets musclés sont-ils réels ou sont-ils dûs à un nouveau miracle de Photshop ? Monsieur se donne en spectacle ? Il lui faudra en supporter les effets secondaires, à savoir qu'on l'examinera maintenant à la loupe sous toutes les coutures et qu'on l'analysera au travers des logotypes et autres messages qu'il affiche.
M'étonne davantage, en revanche, l'accoutrement de notre plus célèbre french doctor. D'abord, Bernard ne sait-il pas que le jogging peut être contre-indiqué à partir d'un certain âge ? Ensuite, que lui est-il arrivé pour qu'il change si brutalement de style ? On se souvient de lui en veste à carreaux dans le style intellectuel de gauche et maintenant on le récupère en plan gymnaste de droite ? Est-ce une vraie conversion ? A-t-il la foi hystérique des convaincus de la dernière heure ? Et enfin, ce tee-shirt qu'il arbore ... "Gare au gorille" ... attention ! voìlà le nouveau grand méchant qui arrive ! en annonçant la couleur. Et la couleur, c'est le blanc de la paix vaguement teinté de petits nuages de guerre. Comprenne qui pourra. On est moins là dans l'hommage à Brassens que dans l'avertissement à peine déguisé.
Enfin, quand on se dit que nous n'en sommes qu'à quelques mois de l'élection de Nicolas, on se demande le genre de perles que va nous réserver le quinquennat. L'album photos ne sera pas triste et votre Freudinette se focalise pour le moment sur les tee-shirts et les dénudés partiels de son patient, collectionnant des vignettes qui répondent à la formule "choc des photos et photos de choc".
Ne manque plus pour compléter la photo d'aujourd'hui que Bush ne courre derrière eux déguisé en CRS, en les menaçant d'un karcher pour qu'ils tiennent le rythme.
Gare aux gorilles !! L'être humain et le gorille auront environ 98% de gènes en commun. Reste à identifier les 2% qui les différencient.
Vous vous imaginez un ministre gorille faire du jogging avec un tee-shirt "gare à l'humain" ?
Et bien que les tee-shirts de nos deux modèles d'aujourd'hui se passent de commentaires, j'attends les vôtres !

domingo, 16 de septiembre de 2007

Nicolas et ses nouveaux copains




Votre Freudinette n'a pas vraiment donné dans le mille - mea culpa - lorsque, dans un post antérieur, elle a déconseillé à son patient number one d'arborer un tee-shirt frappé du visage d'Hugo Chávez - le président du Vénézuéla, autre cas d'étude qui donnerait du fil à retordre à plus d'un psy - pour se rendre en visite chez mister (beat around the) Bush. En fait, il semblerait que Nicolas soit à deux doigts de se faire très copain d'Hugo, et ce, bien sûr, pour la bonne cause : la libération totale ou partielle des otages colombiens, entre lesquels figurent la célèbrissime Ingrid Betancourt.
Une fois de plus, j'aurais pu intituler ce post d'une autre façon : "Nico, Hugo et Evo" par exemple, ce qui a des échos de rétroporno tourné dans les années 70 dans une chambre de bonne du quartier latin avec trois réfugiés politiques : un russe, un argentin et un chilien.
Mais en l'occurence, dans le feuilleton qui nous intéresse, les protagonistes sont respectivement français (d'origine hongroise), vénézuélien et bolivien et il ne s'agit pas d'un porno, mais plutôt d'un film d'aventures à l'issue incertaine et sans doute moins manichéen que les block busters américains, vu que l'axe du Mal y croise celui du Bien et vice-versa, ou plutôt qu'axes du Mal et du Bien s'unissent momentanément contre un vrai vrai vrai méchant. Une façon d'infirmer l'étrange formule de transitivité : "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Je développe.
Notre sympathique trio pourrait s'aventurer dans les méandres de la jungle colombienne afin de rencontrer le leader de la guérilla (le lien est en espagnol, je ne trouve rien à cette heure tardive du dimanche soir dans la presse française, faut-il croire que le cas intéresse davantage les espagnols que les français ?), Manuel Marulanda. Rencontrer, c'est-à-dire négocier-etc ..., le tout se faisant avec l'accord d'Álvaro Uribe, président colombien. Singulier trio que celui qui s'apprête à partir en expédition. Plutôt qu'à une Sainte Trinité où notre Nico ferait figure de Saint-Esprit, on pense d'emblée à un "duo plus un". Les deux révolutionnaires sud-américains du troisième millénaire, émules du Che et fans de Castro, sûrs de leurs convictions et capables de tenir tête aux États-Unis grâce aux ressources énergétiques de leurs pays - respectivement le pétrôle et le gaz - plus le très libéral européen. Qui y aurait pensé ?
Deux des ennemis de Bush plus le nouveau pote de Bush. Si la rencontre se fait, elle fera au président américain l'effet de plusieurs galettes piégées ... Sarkozy : la nouvelle égérie de l'axe du Mal ?
Reste à voir si nos trois hommes vont joindre le geste à l'intention. Le cas échéant, je dois donner quelques conseils vestimentaires à Nicolas. Comment doit-il s'habiller pour partir en bivouac avec Hugo, l'homme en rouge, celui qui adore arborer son béret et son uniforme révolutionnaires et la quincaillerie de décorations militaires dont il a dû s'attribuer une bonne partie dans une attaque de modestie et Evo qui s'est illustré par ses vestes de survêt et ses pulls à ramages ?
Nico doit-il y aller de sa saharienne ? Qu'il évite les bermudas qui ne l'avantagent pas et convertissent les mollets en cible privilégiée des moustiques avides de sang hongrois. Pantalon de treillis, Ok. Pantalon de treillis kaki, saharienne beige, béret vert pour être complémentaire (le rouge et le vert, claro) avec Hugo. Pas de cravate ni de costard croisé bleu marine, non !
Dernière chose : fais très attention Nicolas quand tu seras chez les colombiens. N'accepte aucun bonbon des inconnus. Ni même, pour ne pas dire surtout pas, de sucre blanc.
Nous suivrons l'affaire, bien entendu. Bonne semaine à tous.

jueves, 6 de septiembre de 2007

Nicolas et les films d'Almodóvar

SARKO PRODUCTIONS PRÉSENTENT ...

JEAN SARKOZY



dans le remake français de






Chaque semaine qui passe, chaque jour peut-être, me confirme que j'ai raison quand j'affirme que Nicolas est un sujet d'étude infini, qu'il se décline sur tous les modes, toutes les thématiques.


S'attaquer au cas Nicolas c'est entrer presque à son insu dans l'0céan de la psychologie appliquée. Appliquée à quoi ? Aujourd'hui, par exemple, aux films d'Almodóvar. Pourquoi ?
Parce qu'il semblerait que l'un des fils de mon patient lui donne du fil à retordre. Jean Sarkozy, clone de son père mais en version tignasse blonde aux réminiscences hppies/UMP (cherchez le paradoxe) doit effectivement comparaître devant le tribunal correctionnel mardi prochain pour une histoire pas trop glorieuse.

Petits incidents de la route, aléas de la circulation urbaine : on se sent jeune et beau en scooter, on fait connaissance un peu brutalement avec le pare-choc arrière d'une voiture hors des lois rigides du protocole, on fait un geste bizarre avec les doigts à l'automobiliste et on se tire vite fait, parce que l'on a plein de trucs à faire.

Le tout se passe dans Paris intra-muros, c'est un détail insignifiant, qui prendrait une autre dimension s'il se déplaçait de quelques kilomètres, vers le nord-est par exemple, se convertissant alors en un acte de délinquance, encore une exaction de cette putain de racaille. Hors des frontières de la capitale, cet acte mériterait sans doute une correction avec passage immédiat du dangereux malfaiteur sous le jet tonique et rafraîchissant du karcher.

J'aurais pu intituler ce billet "Nicolas et les fils à Papa", mais il me semble que certains titres d'Almodóvar peuvent s'appliquer aux conflits internes qui travaillent mon patient en ces jours où son fiston fait un peu tâche sur l'agenda culturel hexagonal.
Que se dit Nicolas dans l'intimité du miroir :
"Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?".
Que pensent de l'épisode la mère de Jean et Cécilia ? Sont-elles des femmes au bord de la crise de nerfs ?
Jean Sarkozy va-t-il plaider irresponsable en révéant d'inquiétants détails sur la grande énigme des médias qu'est sa mère. "Tout sur sa mère" va donc être sa technique de défense ?
Mais enfin, il me semble que notre président/mon patient doit faire honneur à son rôle de père et communiquer de façon adéquate avec son fils.
Mon conseil de la semaine, c'est donc "Parle avec elle". Pardon, "parle avec lui" Car Jean est un mec. Mais bon, quand on fait allusion à un film d'Almodóvar, la confusion des genres est proche, les sexes ne sont pas ce qu'ils affichent à priori, les cheveux longs cachent des surprises et personne n'est à l'abri d'une opération un peu étrange ... Manquerait plus que Jean suive les traces de Miguel Bosé dans Talons aiguilles ...
Bon WE à tous.

martes, 28 de agosto de 2007

Nicolas et Yasmina

Une fois de plus, un post consacré à mon patient préfére me laisse l'embarras du choix. Car au lieu d'intituler le message de ce jour "Nicolas et Yasmina", ce qui a une vague connotation érotique, voire pornographique - on pense éventuellement à un mauvais porno à la croisée des genres, moitié adaptation salace des Mille et une nuit, moitié parodie de "bonne nuit les petits" avec Nicolas dans le rôle de Pimprenelle, en fait ce sous chef-d'oeuvre du septième art est plutôt lesbien -, au lieu d'intituler ce post "Nicolas et Yasmina" donc, j'aurais pu l'appeler "Nicolas et sa biographe".
Car comme toutes les grandes personnalités, Nicolas ne peut attendre d'être passé de vie à trépas pour avoir droit aux ouvrages littéraires consacrés à sa personne. Les biographies posthumes, très peu pour lui. Les hommages, il veut les recevoir de son vivant. Les textes dont il est le centre de gravité, il veut avoir un éventuel droit de lecture - non, je n'ai pas dit censure - dessus. Non seulement il ne peut attendre d'avoir passé l'arme à gauche (une expression qui lui va comme un gant), mais il a fait en sorte que cette biographie innonde les librairies à l'occasion de la première rentrée des classes de son mandat.

Pardon, je rectifie, ce n'est pas une biographie, c'est un journal de campagne, écrit par une femme qui l'a suivi comme une ombre pensante pendant l'année qui a précédé son élection. Qui est donc cette mystérieuse qui s'est vue attribuer ou s'est auto-attribuée ces devoirs de vacances ? Ni plus ni moins que l'illustre Yasmina Reza, auteure de l'inoubliable pièce de théâtre ART et connue pour sa plume pas vraiment trempée dans de l'eau de rose distillée. Yasmina Reza. Soit.

Je dois reconnaître que je n'ai pas encore lu le livre (j'accepte tout type de donations culturelles et autres), mais les commentaires que j'en ai lu, assez élogieux pour la plupart car en provenance de moyens de communication mainstream qui ne se caractérisent plus pour avoir les coudées franches, évoquent les vertus littéraires de l'ouvrage et n'apportent sur le président que des éléments que toute personne un brin observatrice - dont votre serviteuse - avait déjà en sa possesion, à savoir qu'il est hyperactif, obsédé par le futur, futur qu'il espère influencer par ses actions quotidiennes, futur dont il compte bien faire partie.
Qu'il a le sens de l'humour, point de détail dont je me suis aperçue, par exemple, lors du meeting donné le 27 février dernier à Madrid par le candidat Nicolas dans le cadre de la campagne européenne, sauterie à laquelle j'ai été invitée à travers le Consulat de France (oui, tous les français d'Espagne nous avons reçu des super flyers) et à laquelle j'ai assisté sans savoir que je me consacrerais quelques mois plus tard, dans mes moments de loisirs, à l'analyse et au coaching du spécimen.
Lors de ce one man show d'une heure (acteur avec une grande énergie verbale, mise en scène minimale, pas de translation sur l'estrade, seulement de grands mouvements de bras type développement de l'énergie éolienne et les cris de délire des assistants en guise d'effets spéciaux), Nicolas a fait preuve d'humour grâce à une vanne écrite par l'un de ses scénaristes. "L'avantage des 35 heures" a-t-il dit avec un petit sourire carnassier en coin, "c'est que c'est une idée qu'il n'y a pas besoin de déposer. Personne ne va vous la piquer".
Pour la petite histoire, sachez que la foule en liesse - hormis votre serviteuse répliée dans une position neutre d'observatrice sans sentiments - et les membres du très conservateur et fossilisé Partido Popular espagnol ont applaudi à tout rompre et ri à s'en faire péter les maxilaires.
Sacré Nicolas ! Gad Elmaleh n'aurait pas fait mieux (attention, j'adore Gad) ! Bonne vanne, sauf que c'est faux. Sauf erreur de ma part, les 35 heures sont nées dans les pays scandinaves. Sauf erreur de ma part, la Suède continue à offrir à ses salariés des horaires aménagés et ce n'est pas pour autant que c'est un pays qui brille par sa faible productivité ...
Excusez ces digressions, votre Freudinette est speed, elle vient de s'avaler deux tasses de thé vert sans sucre, sa drogue dure attitrée du moment. Revenons à Yasmina Reza et au livre. Elle a - paraît-il - eu les coudées franches. Pas de tabous sauf ... sauf ... un détail insignifiant ... un prénom de trois syllabes qui avait inspiré Joe Dassin en 1970 : Cécilia. (Je sais, la version originale était de Paul Simon)-

Cécilia est la grande absente de ce journal de campagne qui a des allures de biographie précoce, mais l'absence est un rôle qui lui sied bien dernièrement car elle a compris qu'en s'éclipsant périodiquement elle devenait une vraie protagoniste, qu'en jouant au chat et à la souris avec les caméras et les objectifs elle s'assurait des unes à chacune des ses apparitions. Plutôt étoile filante que potiche. Bonne tactique, Madame. Sacrée rusée. Dommage que Paris Hilton et autres imprésentables pétasses médiatiques n'en prennent pas de la graine.

En étant la grande absente du livre, elle n'en devient que plus menaçante, une ombre élancée qui plane sur les destinées de la République. À moins que ... à moins que ... regardez la photo qui llustre ce post ... les regards qui jouent les obliques, Yasmina l'observatrice de second plan qui n'en est que plus présente, couvant son spécimen d'étude d'un regard perplexe ... sans oublier le jeune cadre dynamique du milieu qui semble jouer les chaperons/garde des moeurs ... ah, c'était la minute Voici de Freudinette, c'est quand même pas pour rien que je m'appelle Lakankan ...

Ouf, assez parlé pour aujourd'hui, assez laissé des pistes pour vos réflexions personnelles, je prends congé de vous en chantonnant : "Oh Cecilia, you're breaking my heart ... oh Cecilia, ton lit est trop dur, pourtant on y fait de beaux rêves ... et tant pis si quelquefois les fleurs que tu reçois sont d'un autre que moi". To be continued.